La marque japonaise cherche à s’implanter sur un nouveau marché, à travers sa voiture hybride baptisée Mirai, fonctionnant à hydrogène et à piles à combustible.
Se positionner sur le secteur de la voiture à hydrogène
Le vice président de Toyota US, Bob Carter a ainsi dévoilé les ambitions de la marque lors d’une conférence donnée au salon CES de Las Vegas, le salon international sur l’électronique grand public.
Afin de donner toutes ses chances à sa Mirai – sa voiture fonctionnant à l’hydrogène avec des piles à combustible – le constructeur propose de mettre à disposition gratuitement les 5 680 brevets déposés pour la réalisation de sa berline. Ceux-ci ont pour point central les piles à combustible, les réservoirs de la voiture, les logiciels nécessaires à sa réalisation, et les stations services à hydrogène. Le but étant de développer au plus vite les infrastructures nécessaires à accueillir Mirai, un nom qui signifie « futur » en japonais.
Mécaniquement, la Mirai fonctionnera grâce à l’hydrogène, qui sera stocké dans le réservoir. Celui-ci sera en mesure de produire de l’électricité, qui permettra d’alimenter son moteur.
Très performante et écologique, Mirai devrait pouvoir bénéficier d’une autonomie de 500 km.
Mirai, une future sortie prévue ?
Pour le moment, on annonce que la Toyota a piles à combustible sera lancée entre 2015 et 2020 et sera disponible aux alentours de 50 000 euros.
Néanmoins, la France ne devrait pas pouvoir la commercialiser avant 2025, puisque nous ne possédons que deux stations à hydrogène sur le territoire.
Toyota privilégie donc les marchés allemands, californiens et japonais, qui sont plus équipés.
Il reste à espérer que le le marché des batteries et des piles se développe rapidement en France.
Des bus à piles à combustible avec Hino, la filiale de Toyota
Toyota souhaite également développer son investissement dans le système de piles à combustible, puisque la marque nippone prévoit également la création de bus fonctionnant sous ce modèle , à travers sa filiale de camions Hino. Le système, nommé Toyota Fuel Cell ou TFCS bénéficie d’un générateur électrique très puissant et autonome. C’est après la catastrophe de Fukushima, durant laquelle une énorme panne d’électricité était survenue, mettant à mal tous les systèmes fonctionnant avec cette énergie, que Toyota a souhaité développer un bus doté d’une alimentation électrique de secours.
D’autres marques de voiture se lancent dans la course
Si Toyota a frappé fort en proposant de rendre publics ses brevets, c’est aussi parce que ses concurrents développent actuellement le même type de voiture à hydrogène. Le constructeur japonais souhaitait ainsi s’afficher comme étant le précurseur en ce domaine.
En effet, Honda, Renault-Nissan, et Ford travaillent actuellement sur la création de véhicules à piles à combustible.
La Mirai a de futurs beaux jours devant elle…
Toyota se lance dans les piles à combustible
La marque japonaise cherche à s’implanter sur un nouveau marché, à travers sa voiture hybride baptisée Mirai, fonctionnant à hydrogène et à piles à combustible.
Se positionner sur le secteur de la voiture à hydrogène
Le vice président de Toyota US, Bob Carter a ainsi dévoilé les ambitions de la marque lors d’une conférence donnée au salon CES de Las Vegas, le salon international sur l’électronique grand public.
Afin de donner toutes ses chances à sa Mirai – sa voiture fonctionnant à l’hydrogène avec des piles à combustible – le constructeur propose de mettre à disposition gratuitement les 5 680 brevets déposés pour la réalisation de sa berline. Ceux-ci ont pour point central les piles à combustible, les réservoirs de la voiture, les logiciels nécessaires à sa réalisation, et les stations services à hydrogène. Le but étant de développer au plus vite les infrastructures nécessaires à accueillir Mirai, un nom qui signifie « futur » en japonais.
Mécaniquement, la Mirai fonctionnera grâce à l’hydrogène, qui sera stocké dans le réservoir. Celui-ci sera en mesure de produire de l’électricité, qui permettra d’alimenter son moteur.
Très performante et écologique, Mirai devrait pouvoir bénéficier d’une autonomie de 500 km.
Mirai, une future sortie prévue ?
Pour le moment, on annonce que la Toyota a piles à combustible sera lancée entre 2015 et 2020 et sera disponible aux alentours de 50 000 euros.
Néanmoins, la France ne devrait pas pouvoir la commercialiser avant 2025, puisque nous ne possédons que deux stations à hydrogène sur le territoire.
Toyota privilégie donc les marchés allemands, californiens et japonais, qui sont plus équipés.
Il reste à espérer que le le marché des batteries et des piles se développe rapidement en France.
Des bus à piles à combustible avec Hino, la filiale de Toyota
Toyota souhaite également développer son investissement dans le système de piles à combustible, puisque la marque nippone prévoit également la création de bus fonctionnant sous ce modèle , à travers sa filiale de camions Hino. Le système, nommé Toyota Fuel Cell ou TFCS bénéficie d’un générateur électrique très puissant et autonome. C’est après la catastrophe de Fukushima, durant laquelle une énorme panne d’électricité était survenue, mettant à mal tous les systèmes fonctionnant avec cette énergie, que Toyota a souhaité développer un bus doté d’une alimentation électrique de secours.
D’autres marques de voiture se lancent dans la course
Si Toyota a frappé fort en proposant de rendre publics ses brevets, c’est aussi parce que ses concurrents développent actuellement le même type de voiture à hydrogène. Le constructeur japonais souhaitait ainsi s’afficher comme étant le précurseur en ce domaine.
En effet, Honda, Renault-Nissan, et Ford travaillent actuellement sur la création de véhicules à piles à combustible.
La Mirai a de futurs beaux jours devant elle…