Ce n’est une nouvelle pour personne : vivre, circuler et travailler à Paris relève du parcours du combattant. Il n’est pas rare, lorsque l’on trouve un emploi dans la capitale, de devoir endurer des trajets d’une heure ou plus avant d’atteindre son lieu de travail, ce qui a de quoi en démoraliser plus d’un. Que l’on prenne le périphérique ou les transports en commun, le résultat est le même. En effet, il arrive quasi systématiquement que l’on soit bloqué dans les embouteillages (qui, à Paris, sont tout bonnement titanesques) ou que l’on attende une heure devant un arrêt de métro suite à une grève de la RATP.
Cependant, depuis un certain temps, un mode de transport alternatif se développe et propose une solution à tous ces problèmes du quotidien : la voiture sans permis. Nous vous proposons aujourd’hui de découvrir ce moyen de transport atypique et ses nombreux avantages, bonne lecture !
Passer son permis à Paris n’est pas chose facile
Les gens qui viennent de province le savent : le parisien a une façon … particulière de conduire. Son interprétation du code de la route présente des subtilités auxquelles il est bon d’être préparé avant de commencer à circuler. Les priorités, les angles morts, les clignotants, toutes ces choses sont très aléatoires dans la conduite parisienne. Il faut donc être soit pilote de formule 1 soit un jedi pour s’en sortir. Imaginez-donc ce que doit y être le passage du permis : un cauchemar. Et c’est là qu’intervient la voiture sans permis. En effet, bien que la législation ait quelque peu évolué ces derniers temps (2013), il est possible pour les conducteurs nées après 1988 de conduire des voiturettes de type Aixam ou Minauto sans passer de permis B. Les conducteurs nés après 1988 doivent, eux, disposer de l’ASSR 1 (ou 2) ou de l’ASR et suivre une formation de 7h sans examen, ce qui est bien moins contraignant que le passage du permis lui-même.
Trouver une place pour se garer est un calvaire
Certains pointent du doigt la stratégie « no voiture » de l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë. Quoiqu’en soit la raison, il reste extrêmement compliqué de se trouver une place en plein centre de paris, surtout si l’on roule en BMW ou en Audi. Les manœuvres se révèlent périlleuses, dans des espaces restreints, avec des conducteurs qui font preuve de la légendaire « patience parisienne », ce qui se termine très souvent en impact sur la carrosserie et en échanges de politesses avec le quidam qui aura emboutit votre pare-choc. Les voitures sans permis sont, elles, extrêmement maniables et petites, ce qui leur permet d’effectuer des créneaux dans des endroits restreints sans trop dépasser sur la voie de gauche, évitant ainsi les habituelles déconvenues liées au stationnement parisien.
Pour les quelques sceptiques qui peinent encore à se faire convaincre de la facilité avec laquelle on gare une voiture de ce type, certains concessionnaires proposent d’en louer à la journée. Cela permet de se familiariser avec la conduite du véhicule.
Les transports en commun parisiens sont une jungle
Ceux qui ont fréquenté d’autres capitales européennes, comme Londres ou Berlin savent à quel point les transports en commun parisiens sont complexes à gérer. Entre les retards, les bousculades, les odeurs franchement nauséabondes, les mendiants et autres individus louches, accomplir son trajet quotidien nécessite un entraînement quasi-militaire. D’ailleurs, il faudrait très certainement penser à mettre en place un permis « Circulation en métro parisien ». La voiture sans permis permet donc de se soustraire à la RATP sans subir trop de contraintes liées aux véhicules avec permis.
Bref, une voiture sans permis est une option plutôt intéressante lorsqu’il s’agit de circuler en région parisienne. Peu encombrante, confortable, elle existe même en format utilitaire ce qui peut se révéler utile si vous choisissez de déménager dans la capitale.
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